Les surréalistes de la première heure, encore confusément habités par l’état d’esprit dadaïste, faisaient feu de tout bois et mélangeaient allègrement les disciplines pour stupéfier les spectateurs. Si l’écriture, le théâtre, la musique ou la peinture trouvèrent vite les moyens de s’épanouir, l’utilisation du cinéma resta longtemps plus laborieuse, en Belgique plus encore qu’ailleurs.