Edmond Bernhard

Patrick Leboutte, Dominique Païni, 1990
CONVERSATION
10.03.2021
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“There’s something crazy about editing. The little I learned about film technique and the manipulation of forms comes from editing really. Because I had to edit everything myself; I couldn’t afford an editor – and I didn’t want one anyway. I was too – what word do they use nowadays? – “invested”. Funny word.”

Patrick Leboutte, Dominique Païni, 1990
CONVERSATION
10.03.2021
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Le montage a quelque chose de fou. Ce que j’ai un peu appris de la technique de cinéma et de la manipulation des formes me vient réellement du montage. Parce que j’ai dû tout monter moi-même ; et n’avais pas de quoi m’offrir un monteur – du reste, je n’en avais pas envie. J’étais trop - comment dit-on maintenant ? – investi. Drôle de mot.

Boris Lehman, 1990
ARTICLE
10.03.2021
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“Nothing can fix the finite which lies between the two infinities that enclose and flee from it.” This formula by Pascal may very well apply to the films of Edmond Bernhard, the most brilliant filmmaker Belgium has ever known. His entire oeuvre essentially consists of five short films made between 1954 and 1972, less than two hours of screening time in total: Lumière des hommes (1954), Waterloo (1957), Belœil, ou Promenade au château de Belœil (1958), Dimanche (1963) and Échecs (1972).

Boris Lehman, 1990
ARTICLE
10.03.2021
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« Rien ne peut fixer le fini entre les infinis qui l'enferment et le fuient. » Cette formule de Pascal peut fort bien s'appliquer aux films d'Edmond Bernhard, le plus génial cinéaste que la Belgique ait connu. Son œuvre entière tient essentiellement en cinq courts métrages réalisés entre 1954 et 1972, qui totalisent moins de deux heures de projection : Lumière des hommes (1954), Waterloo ( 1957), Belœil, ou Promenade au château de Belœil (1958), Dimanche (1963) et Échecs (1972).

Dimanche par Edmond Bernhard, 1963

Marc-Emmanuel Mélon, 2013
ARTICLE
10.03.2021
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Film inclassable qu’aucune étiquette – ni « documentaire », ni « essai », ni « film expérimental » – ne suffit à désigner puisqu’il les recouvre toutes de son absolue singularité, Dimanche est un film unique et rare apparu de manière impromptue sur le terrain en jachère d’un cinéma belge qui ignorait encore, au début des années soixante, qu’il pouvait devenir « moderne ».

Sabzian x STROOM

AUDIO ROOM

Sabzian was invited by the Belgian music label STROOM to contribute to their radio show at The Word Radio.