Neige

Neige

To secure the provisional release of his wife, Bruno denounces Bobby, a drug dealer who is killed by the police. A young woman tries to rescue the most addicted drug users and decides to avenge Bobby’s death.

 

« Lumières de Barbès, petits dealers, travestis, cinémas pornos, barmaid au grand cœur… En 1981, Neige, de Juliet Berto et Jean-Henri Roger, dressait le portrait d’un Paris interlope et bigarré alors méconnu. […] Un polar-poème dans les lumières de Barbès, une aventure de cinéma un peu illuminée, visionnaire : aujourd’hui comme hier, Neige brille d’un feu incandescent… […] En mai 1981, […] cette fiction […] fait soudain surgir sur grand écran une réalité aussi ignorée que brûlante, un changement en train de se produire… »

Frédéric Strauss1

 

« On est loin de l’éclat du cinéma néobaroque de l’époque comme l’ont fait Beineix, Besson, ou même Carax. En fin de compte, il n’y a jamais d’héroïne dans Neige, simplement l’errance d’une femme un peu loufoque qui veut préserver à tout prix son idée simple de l’attachement. À toute morale, Neige préfère l’euphorie empirique de l’improvisation. Pourtant, le film est immensément délicat, décrivant les joies provisoires, fatalement déglinguées, du partage entre paumés. Juste un naturalisme aventureux, l’amour du quartier, la fantaisie pauvre des néons – et une énième bavure de la police, rien de plus. »

Gabriela Trujillo2

 

« Mais sa réussite tient surtout au fait que l’on s’attache vite à ses personnages, alors même que ceux-ci ne sont qu’esquissés, l’ensemble de leur passé étant renvoyé dans le hors champ, procédé contribuant à renforcer le caractère brut, pris sur le vif, de l’histoire.

Jean-François Stévenin demeure celui qui incarne son rôle avec le plus de virtuosité, de magnétisme et d’ampleur. Ampleur qui, et ce sera le point faible de l’œuvre, manquera par instant à d’autres membres du casting. »

Hugo Dervisoglou3

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UPDATED ON 17.04.2022