Famous geologist Haroun Tazieff films the active craters of volcanoes in Europe, Asia and Latin America. Always trying to get as close to the crater as possible, despite the danger and the constant risks involved, Tazieff plunges us into the heart of the eruption.
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“What is remarkable is this overweening desire to record, this fierce purpose which Tazieff shares with a Cartier-Bresson or the Sucksdorff of The Great Adventure, this deep inner need which forces them to try, against all odds, to authenticate fiction through the reality of the photographic image.”
Jean-Luc Godard1
- 1Jean-Luc Godard, “Les rendez-vous du diable,” Cahiers du Cinéma, nr. 93 (1959).
FR
« Il est facile d’imaginer le ressenti des spectateurs de 1959 face aux Les rendez-vous du diable : ces images en couleur restent tout aussi saisissantes en 2014. Une éruption volcanique, ça ne change pas tellement d’un siècle à l’autre. Toujours ces coulées de magma vomies par des cratères béants, ces sols déchirés crachant des fumées toxiques, ces gerbes de lave solidifiée qui bombardent les imprudents. Pourtant, à l’heure où j’écris ces lignes, les films d’Haroun Tazieff restent invisibles. Ils ne sont toujours pas sortis en DVD, ni en VHS ; on ne les trouve même pas encore sur Internet. Je suis donc très heureux de pouvoir découvrir Les Rendez-vous du Diable dans les conditions de sa sortie en salle, sur copie 35mm, et d’en proposer une musique originale. »
Orval Carlos Sibelius1
« Explorer un volcan, dit Tazieff, c’est assister à la création du monde, vivre la Genèse. Ce n’est certes pas là un programme banal. On a entrebâillé pour nous la porte qui ouvre sur les forges de Vulcain et des Cyclopes. Après le « monde du silence », voici celui des tumultes infernaux. Le second est le digne complément du premier. La nature n’a pas fini de nous émerveiller. »
Jean de Baroncelli2
- 1Orval Carlos Sibelius, « Les rendez-vous du diable ».
- 2Jean de Baroncelli, « Les Rendez-vous du Diable, » Le Monde, February 9 1959.
