
Sadiel, rebel leader in a North African state, takes refuge in Switzerland in the aftermath of a coup. Aware of the threat posed by Sadiel, the ruthless Colonel Kassar contacts the French security services to help in capturing the political activist. A police informer, Darien, is forced to lure Sadiel to Paris, allegedly to make a television coverage about the Third World. Arriving in Paris, Sadiel is captured and delivered to his opponents. Disgusted by the way he has been manipulated, Darien tries to turn back the clock, unknowing who’s dealing with.
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Jean-Luc Douin: Dans quelles conditions avez-vous pu réaliser L'attentat ?
Yves Boisset: On a tout fait pour m'empêcher de réaliser le film. D'abord, j'avais obtenu l'avance sur recettes. Elle me fut brutalement supprimée, sous un prétexte ténébreux : le dossier déposé était prétendument non valide. Puis j'ai dû encaisser un nombre incalculable de refus d'autorisation de tournage, pour des motifs administratifs plus ou moins justifiés. On ne me refusait jamais officiellement un lieu pour des raisons politiques, à cause de la coercition morale du script ou de la violence de certaines scènes, mais toujours pour des raisons hypocrites d'"entrave à la circulation". Ainsi, j'ai dû tourner à la sauvette, en images volées, avec une caméra planquée dans une voiture, ou à l'étranger, toutes les scènes se déroulant dans un aéroport, une gare, certaines rues. Ou bien dans des banlieues rouges, où la préfecture de police n'avait pas autorité.
Yves Boisset en conversation avec Jean-Luc Douin1
- 1Jean-Luc Douin, « "On a tout fait pour m'empêcher de réaliser "L'Attentat"", » Le Monde, 1 november 2005.